Les 10 fondamentaux pour choisir son médecin

Le constat d'une absence de résultats après une intervention de médecine plastique, conduit généralement à remettre en doute l'habileté et plus généralement la compétence du praticien en cause. Le produit utilisé lors de l'intervention étant toujours homologué, sa qualité ne sera jamais à l'origine d'un mauvais résultat. Ainsi, l'expérience et le savoir-faire des médecins priment lors de toute intervention, et font, bien entendu, la différence. Il en est souvent de même concernant de lourdes opérations de chirurgie esthétique : le résultat d'un lifting est fonction de la technicité du praticien.

Pour mieux choisir votre médecin, le docteur Guy Haddad, président du Syndicat national de médecine plastique, précise ici les dix points fondamentaux de la charte dudit Syndicat.

Règle n°1 : Une formation médicale par la Société Française de Médecine Plastique (SFMP)

Le syndicat vous informe que tous ses membres ont été formés par la plus compétente des institutions : la société française de médecine plastique. En cas de doute, vous devez vous adresser directement au syndicat.

Règle n°2 : Faire confiance au bouche à oreille des patients

Le bouche à oreille des patients traités par les bonnes mains de médecins plasticiens est souvent plus sûr et plus informé que les rumeurs de certains médecins maîtrisant mal les techniques développées ou encore de quelques chirurgiens critiques.

Il ne faut pas hésiter à demander conseil à votre entourage médical proche : votre esthéticienne, kinésithérapeute, pharmacien, infirmière etc...

Règle n°3 : Se fier aux médias

La « confiance médiatique » a souvent fait l'objet de controverses. Cependant, dans le domaine de l'esthétique, la sphère des médias a permis, à bien des égards, de prouver l'efficacité de techniques de médecine plastique des plus sophistiquées, à travers des témoignages de personnalités ou de patients anonymes. L'authenticité de ces témoignages est un gage de qualité auquel chacun peut se référer.

Règle n°4 : L'expérience et la compétence du praticien, maîtres mots de la profession

Une grande dextérité, un bon savoir-faire et une bonne dose de compétence constituent, assaisonnés par une véritable expérience du praticien, un cocktail efficace et prometteur... Autrement dit, la pratique est prépondérante face à la théorie. Preuve que la médecine plastique fait son chemin auprès des chirurgiens : certains d'entre eux, après avoir émis les plus grandes réserves par le passé, ont peu à peu revu leur discours et pratiquent désormais eux-mêmes la médecine plastique ! L'épilation au laser n'a plus de secret pour eux ! Tout arrive...

Règle n°5 : Obligation de moyen/Obligation de résultat, un combat différent

Dans le cadre de son exercice professionnel, tout médecin est soumis à une obligation légale dite de moyen. Autrement dit, il doit mettre en œuvre tous les moyens susceptibles d'engendrer un résultat effectif et durable. Chacun d'eux doit être en possession du matériel le plus performant et doit l'actualiser en fonction des évolutions techniques. Le code de déontologie pose également cette obligation, il appartient à chacun de la respecter...

Cependant, un praticien compétent aura toujours pour objectif de répondre à une obligation de résultat. Dans ce cas, le praticien doit non seulement se donner les moyens de réussir mais doit obtenir un résultat satisfaisant ! Le suivi du patient est donc total et comprend même un complément thérapeutique si nécessaire.

Toute intervention nécessite une réelle et sincère implication du médecin. Que celui-ci pratique une simple injection, un traitement au laser ou un remaillage aux fils d'or, le praticien doit satisfaire son patient quant au résultat définitif. Lors de toute consultation, assurez-vous donc que votre médecin, réponde, sur un plan « moral » à une obligation qui s'étende au-delà de la simple obligation de moyen exigée par l'Ordre des médecins.

Méfiance donc, à l'égard des praticiens insuffisamment expérimentés, qui réduisent à néant les nouvelles techniques de médecine plastique.

Règle n°6 : Les conseils d'un médecin plasticien

Pour bien choisir son chirurgien esthétique, il est nécessaire de demander conseil à un médecin plasticien. Ce dernier, connaisseur avisé des particularités de chaque acte d'intervention et des qualités spécifiques des chirurgiens esthétiques, est le plus apte à vous guider vers l'un d'eux, pour son expérience et son habileté, dans le domaine qui vous intéresse.

Il faut noter que la compétence des chirurgiens esthétiques n'est en théorie pas limitée à un type d'intervention mais force est de constater qu'en pratique, chacun a sa spécialité.

Règle n°7 : Les références du médecin plasticien

Aucune spécialisation n'existe à ce jour, tant en médecine esthétique que plastique. Les compétences en médecine plastique sont validées par le comité scientifique de la Société Française de Médecine Plastique (SFMP).

Règle n°8 : La notoriété

Un médecin plasticien devient une référence de choix, lorsqu'il est réputé, dans votre zone géographique, se consacrer uniquement à une activité de médecine plastique. Sa notoriété est une véritable marque de confiance.

Règle n°9 : L'expérience du médecin plasticien fait la différence...

L'expérience du médecin plasticien est mesurable : un bon praticien ne doit pas faire de la médecine plastique une activité annexe à son activité principale. Autrement dit, le choix du médecin ne se portera que sur des intervenants dont l'expérience est large en ce domaine et reconnue. Trop d'injections de Botox sont faites par des médecins non qualifiés ! La quantité de produit injectée n'est pas anodine, un suivi efficace doit être réalisé !

Règle n°10 : Une clinique, un lieu sûr

Nous vous conseillons d'effectuer vos différents soins esthétiques, pour des raisons de sécurité, uniquement en clinique ! En faisant ce choix, vous avez tout d'abord la garantie que les produits utilisés sont délivrés par la pharmacie interne à la clinique, avant chaque intervention et ensuite que celle-ci est réalisée par des médecins plasticiens membres du Syndicat national de médecine plastique.

Cliquez ici pour lire le droit de réponse du Dr Guy Haddad à propos du conflit d'intérêt avec certains chirurgiens.

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